Après son retrait de Russie, la Société Générale annonce une perte nette d’1,5 milliard d’euros au deuxième trimestre. Mais la croissance de la troisième banque française a dépassé les attentes et permis de compenser le retrait de Russie. La Société Générale est dans le rouge. C’est la cession de son ex-filiale russe Rosbank qui est à l’origine de cette lourde perte financière. Six semaines après le début de l’invasion de l’Ukraine, la Société Générale a été contrainte de céder Rosbank au fonds d’investissement russe «INterros Capital». Il appartient à l’homme d’affaires Vladimir Potanine, un proche de Vladimir Poutine. La Société Générale avait beaucoup misé sur le marché russe. Elle y était présente depuis 16 ans. Cette cession de Rosbank lui coutera plus de 3 milliards d’euros. Mais ce retrait de Russie a été plutôt bien géré par la banque française dont la croissance n’a pas faibli. Dans les activités de marchés, les revenus de la Société Générale ont augmenté de 23%. Dans la banque de détail, les revenus sont également en forte hausse. |
Toutes ces activités ont permis de compenser l’impact de la vente de Rosbank. C’est pourquoi le groupe affiche au deuxième trimestre, une perte nette d'1,5 milliard d'euros.